Ô tous ces visages
travestis de l'espoir
de celui qui croit que l'arbre
un jour pourra ramasser le fruit
chacun
n'ayant qu'une voix pour parler
qu'un parler pour dire
et si peu de mots pour façonner le temps
à sa juste présence
Ô tous ces visages
(Extrait de « Claustrophobie ou les Rues de Pandémonium », Ed. de l'Acanthe)