jeudi 11 février 2010



A qui sont ces yeux préservés de l’écume, mariant çà et là le vague au fixe, le délice à l’intrigue et dont chaque battement de cils découvre un éclat nouveau : ne dirait-on pas deux îles qui pétillent ? Aucun navire n’y aborde si ce n’est invité à y jeter l’encre le temps d’un poème à l’eau de prose et le soleil s’y dore déjà bien avant que midi ne sonne. Chantre de l’amour à la houle si hardie combien êtes-vous à n’avoir pas été vu de ces yeux là ?

(Extrait de « L’Amour en Lettre Capitale », Ed. Le Coudrier)
                                      Quelques dessins...